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Stéphane Ziani : "Sikora fait preuve de grandeur en revenant au club"

#INTERVIEW - Champion de France en 1998 avec Eric Sikora sous le maillot lensois, Stéphane Ziani, me parle du retour de Siko au RC Lens. On évoque également son rôle de d'entraîneur au FC Nantes.


Ton ancien coéquipier, Eric Sikora, a fait son retour au Racing. As-tu appris la nouvelle ?


Oui, j’ai vu l’information. Pour moi, Eric fait partie comme Gervais Martel ou Jean-Guy Wallemme des grandes figures du club. Ils en sont indissociables. Le voir partir du RC Lens m’avait fait mal au cœur et je suis content qu’il revienne chez lui, à sa maison. Je pense que le club avait besoin de lui et que lui avait besoin du club. J’espère qu’il trouvera sa place car c’est un amoureux de son club et c’est faire preuve de grandeur de revenir au club alors que tu as été entraîneur de l’équipe première.


Il revient dans le club qui l’a formé et avec qui il a remporté des titres pour aider à la formation. Un peu comme toi finalement ?


Disons que tu te rends compte en vieillissant que tu es attaché au club et à la ville où tu es né. Cela fait partie de ta vie, je suis arrivé à Nantes à l’âge de 8 ans. Tu imagines ? J’ai passé 25 ans de ma vie au FC Nantes donc j’y suis très attaché. Dans ces cas là tu es naturellement attiré par un retour aux sources, car tu portes les valeurs du club.

Crédit photo : RCLENS.fr

Comment se passe ta reconversion au FC Nantes ?


Je suis un amoureux du jeu j’étais naturellement tenté par un retour dans le football pour enseigner. C’est quelque chose d’important pour moi de revenir en tant qu’éducateur à l’endroit où j’ai été formé. Je me sens bien au club et dans ma fonction car j’ai la sensation de rendre ce qu’on m’a donné. Faire profiter de mon vécu est passionnant. Je suis passé par là avant et j’ai l’impression d’être dans une suite logique : j’ai été à l’école de foot, au centre de formation, j’ai joué en professionnel et désormais je reprends le flambeau.


Tu as entraîné en senior mais là, tu as un rôle davantage de formateur. Qu’est-ce qui te passionne le plus ?


Toutes les facettes du métier d’entraîneur sont passionnantes. Je suis à la formation donc je suis à la disposition du jeune. Quand tu as été joueur, tu as l’adrénaline tu sport de haut niveau donc être à la tête d’une équipe de première division doit aussi être passionnant car tu es dans la compétition. Je ne m’interdis pas de tenter une opportunité un jour si l’opportunité se présente. Pour autant, je suis très bien dans ce que je fais.


Comment exerces-tu ce métier en ce moment ?


Lors du premier confinement, on a eu le droit de s’entraîner. Désormais, je serais tenté de dire qu’on est habitués à appliquer les gestes barrières. On a la chance de pouvoir continuer à s’entraîner en ce moment, ce n’est pas le cas de tout le monde. La difficulté est plus pour les jeunes car beaucoup sont internes et n’ont pas le droit de sortir. On essaye de le prendre en compte pour créer une ambiance plus agréable car rester enfermé, surtout à cet âge, n’est pas évident. Mais dans l’ensemble, on peut dire qu’on a cette chance de pouvoir s’entraîner.

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