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Dusan Cvetinovic : « Lens sera toujours dans mon cœur »

Dernière mise à jour : 7 mars 2023

#INTERVIEW - Ancien défenseur du Racing Club de Lens, Dusan Cvetinovic (32 ans) évolue depuis janvier 2020 sous les couleurs du Tokushima Vortis, au Japon. Le Serbe, vainqueur du championnat en 2019 avec le Yokohama F.Marinos, a accepté de me parler de sa vie au Japon et de son futur.


Comment est la vie au Japon ?


Le Japon est un pays très différent de tous ceux dans lesquels j’ai été. Tout est différent. Mais c’est un pays magnifique, avec une histoire incroyable et une très belle culture. J’adore chaque seconde que je passe ici. C'est un pays qui a vraiment une culture très spéciale. Mais c’est un environnement exceptionnel.


En 2019, tu ne joues qu’un match mais ton équipe est championne du Japon. Comment as-tu vécu cette saison ?


C'était une très belle expérience de faire partie de ce groupe et d'être sacrés champions. Ce n'était pas arrivé au club depuis longtemps. C'était une bonne chose mais je n'ai pas vraiment fait partie de l'équipe. C'était super pour le club et pour les gars qui ont fait un travail extraordinaire.


Tu as connu une saison en J2 League avec une promotion en première division la saison dernière. C'était une saison difficile ?


C'était une saison difficile parce qu'elle était très étrange avec le coronavirus. Il y a eu beaucoup d'arrêts, on reprenait l'entrainement pour de courtes périodes seulement. Nous devions être vraiment concernés et c'était compliqué. C'était une année difficile personnellement parce que j'ai été blessé, j'ai été opéré et à mon retour des personnes avaient saisi leur chance.


Dusan Cvetinovic sous les couleurs du Yokohama F.Marinos

Tu as très peu joué cette saison. Quelles en sont les raisons ?


J’ai eu des problèmes, notamment des blessures. Nous avons eu beaucoup de matchs en six mois. Nous avons joué tous les trois jours lors des six derniers mois parce que nous n’avons joué aucun match lors des six premiers mois. Nous avons fait une pause à cause du coronavirus. Nous jouions tous les trois jours donc j’ai raté beaucoup, beaucoup de matchs.


Ton ancien club, le RC Lens, a retrouvé la Ligue 1. Suis-tu toujours le club ?


Oui, je suis encore beaucoup le RC Lens ! Toujours ! Je suis content de leur parcours, ils le méritent. Ils ont de très grands supporters, ils seront toujours dans mon cœur. Je n’ai malheureusement pas gardé contact avec beaucoup de monde à Lens. Je suis content de voir ce qu’ils ont accompli ces dernières saisons car ils le méritent vraiment. Ils ont de très grands supporters et le club sera toujours dans mon cœur.


Tu étais beaucoup apprécié à Lens pour ton état d’esprit. Es-tu apprécié aussi au Japon ?


Oui, aussi. Je pense que c'est le bon état d'esprit pour commencer un match de football. Nous devons être très compétitifs et nous battre pour tout. Les Japonais respectent aussi beaucoup cet état d'esprit. Ce n’est pas comme à Lens car les supporters de Lens sont vraiment spéciaux. Ils sont aussi très bons. Les gens sont très liés au club donc il y a une atmosphère très spéciale, mais l’ambiance est plus théâtrale. C’est un peu comme au théâtre mais c’est beau, tu ressens de l’amour partout où tu vas.


Tu as 32 ans, comment vois-tu la suite de ta carrière ?


Oh, ne me rappelle pas mon âge (rire). A vrai dire, je ne pense pas beaucoup au futur. Je suis actuellement au Japon, je vis ce moment avec beaucoup de joie et je suis très heureux. Nous verrons ce que la vie me réserve pour le futur. Je ne fais aucun plan de carrière. Je veux simplement jouer au football pour le moment.


Et après ta carrière, qu’aimerais-tu faire ? Devenir entraineur par exemple ?


Je pense que pour commencer, j’aimerais peut-être entraîner des enfants. C’est amusant, c’est toujours du bonheur. C’est aussi la satisfaction de grandir avec eux et de voir les progrès que l’on fait ensemble pour devenir un meilleur footballeur, de meilleures personnes aussi. Effectivement, peut-être que je pourrais commencer par entraîner des jeunes. Mais, sincèrement, je n’ai pas de plan pour la suite. Je ne regarde pas si loin dans le futur.

Je remercie Dusan Cvetinovic pour sa disponibilité.

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