On l'attendait depuis des mois, il est arrivé. Et de quelle manière ! Paris a battu le FC Barcelone au Parc des Princes ce mercredi soir (4-0). En match aller des 1/8e de finale de la Ligue des Champions, le champion de France en titre a sorti une prestation de très haut niveau. Explosif.
Bravo Paris. Bravo. Non ce n'est pas un rêve. Unai Emery est ses joueurs ont humilié le grand FC Barcelone, avec la manière. Quatre buts inscrits par la club de la capitale qui ont régalé le Parc des Princes. En feu, Di Maria a marqué un doublé, dont un coup-franc et une frappe enroulée splendide. Pour sa première en Ligue des Champions, Presnel Kimpembe s'est offert un baptême du feu explosif, tout comme Matuidi, capitaine en l'absence de Thiago Silva qui a porté ses coéquipiers dans l'envie et l'engagement. Pour sa première européenne avec le PSG, Draxler ne s'est pas loupé. L'allemand a marqué et livré une prestation de haut rang. Paris a écrasé le géant Catalan, est c'était magnifique.
A la Emery. On a enfin vu le PSG que l'on attendait depuis le mois d'août, depuis la nomination de l'Andalou Unai Emery. Une équipe qu'on nous promettait de guerriers, une équipe qui contre-attaque contre la meilleure équipe du monde. Ce soir, on l'a vu. D'entrée, au pressing, Matuidi et Rabiot donnaient le ton en mettant la pression sur Busquets et André Gomes. Matuidi, capitaine, se crée d'ailleurs la première occasion du match sur un service parfait mais se heurte à un Ter Stegen à la main ferme (11'). La suite, la folie. Aux abords de la surface, Di Maria pose son ballon. Il s'élance, sa frappe du gauche transperce le mur barcelonais et bat Ter Stegen 1-0, 18'). Le début d'un festival. Décalé par Di Maria, Draxler dribble dans la surface catalane et frappe angle fermé : Ter Stegen se déploie et repousse encore (34'). Face à Messi, Rabiot récupère. L'international français, après un superbe rush, sert Draxler côté droit qui double la mise d'une belle frappe croisée (2-0, 40'). L'allemand marque son premier but en C1 avec Paris, et il fait du bien.
Au retour des vestiaires, les hommes d'Unai Emery repartent de même. Très haut, au pressing, Verratti obtient un coup-franc quinze secondes seulement après la reprise. Mais le beau est à venir. Sur son six mètres, Trapp fait peur à tout le monde en servant Rabiot, marqué par deux barcelonais aux abords de la surface parisienne. Le milieu formé au PSG se retourne, et le ballon parvient à Di Maria plein axe. L'argentin avance, cherche une solution mais n'st pas attaqué ; il enroule sa frappe qui trompe le portier allemand du Barça (3-0, 55'). C'est magnifique, la célébration est belle aussi, tout est parfait. Trois buts d'avance sur Barcelone, on peine à y croire. Mais quatre alors ? Peu en vue dans la rencontre, le meilleur buteur parisien cette saison, Cavani y va de sa réalisation. Alors que c'est portes ouvertes dans la défense barcelonaise, Meunier transperce le milieu de terrain avant de servir l'uruguayen qui marque d'une belle frappe (4-0, 71'). A part une tête d'Umtiti sur la barre en fin de rencontre (83'), la formation de Luis Enrique reste et restera inoffensive. Magnifique succès parisien qui enlèverait presque tout suspense pour le match retour...
Mes notes :
Paris : Trapp (6,5/10), Meunier (8/10), Marquinhos (6,5/10), Kimpembe (8,5/10), Kurzawa (7/10), Rabiot (8,5/10), Matuidi (8/10), Verratti (7,5/10), Di Maria (9/10), Draxler (8,5/10), Cavani (8,5/10).
Barcelone : Ter Stegen (4/10), Roberto (2/10), Pique (2/10), Umtiti (3/10), Alba (2/10), Busquets (3/10), André Gomes (1/10), Iniesta (2/10), Neymar (4/10), Messi (1/10), Suarez (1,5/10).
L'homme du match : Angel Di Maria
El Flaco a retrouvé son niveau, cela ne fait plus aucun doute. Double buteur, décisif, agressif, important dans le jeu et même défensivement, l'argentin a été de loin le meilleur parisien ce soir. Le soir de son anniversaire, il a inscrit une merveille de coup-franc et une frappe splendide qui s'est logée dans la lucarne adversaire. Critiqué en début de saison pour son rendement puis relégué sur le banc, il a regagné l'estime de son coach qui l'avait préféré à Lucas pour ce match. Il tourne à plein régime, et fait tourner Paris à plein régime. Énorme.
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