Ce samedi, l'AS Monaco recevait l'Olympique de Marseille au stade Louis II pour le compte de la 14e journée de Ligue 1. Le club de la Principauté avait l'occasion de prendre provisoirement la première place du championnat, et il ne s'est pas loupé face à l'OM. Les Phocéens ont complètement craqué sur le Rocher (4-0).
On le saura ! Pour éviter de prendre un taule, il faut éviter d'affronter Monaco après que le club ait joué en Ligue des Champions. Le Stade Rennais (3-0), Metz (0-7), Montpellier (6-2) ou encore Nancy (6-0) en ont fait les frais. Au retour d'une sortie européenne, l'équipe de Leonardo Jardim frappe fort, et elle l'a encore démontré cet après-midi, sur son terrain. Pour preuve, les locaux ont signé leur plus large succès face à leur adversaire du soir dans l'histoire des deux clubs. En attendant les matchs de Nice contre Bastia et de Paris à Lyon dimanche, les Azuréens occupent le trône de la Ligue 1 avec une différence largement favorable.
En une mi-temps, Monaco s'est mis à l'abri
Pourtant dominateurs dans les premières minutes, l'Olympique de Marseille se replie sur lui même. Rudi Garcia oublie son 4-3-3 de départ en passe en 5-3-2. Comme à Paris, l'ancien coach romain est sur la défensive face à la meilleure attaque d'Europe. Après une première alerte de Bernardo Silva (4'), Boschilia enroule son ballon et trouve la lucarne de Pelé sur coup-franc (1-0, 23'). La classe. Tout va très vite dans le camps marseillais. Bernardo Silva, en feu, enrhume Alessandrini avant d'adresser un magnifique centre de l'extérieur du gauche pour Germain, qui conclu de la tête (2-0, 29'). L'écart n'est pas encore énorme, mais Marseille prend déjà l'eau. Rudi Garcia tente un choix tactique et sort Alessandrini, transparent, au profit de Clinton N'Jie (38'). Un choix insuffisant puisque dans la foulée, Germain crucifie Pelé d'un but magnifique (3-0, 39'). A la pause et sans forcer, Monaco est leader.
Au retour des vestiaires, Falcao manque le quatrième de la tête face au portier marseillais, bien sorti pour le coup... (46'). Servi par le colombien, Germain manque lui le triplé d'une frappe du droit (51') avant que Bernardo Silva ne tente sa chance du gauche. C'est cadré mais c'est sorti par Pelé (56'). La réaction phocéenne arrive enfin par Gomis, auteur d'une belle reprise de volée sur un centre de Rekik que Subasic peut maîtriser (60'). A son tour, Cabella manque la réduction du score sur un service pourtant parfait de N'Jie et il bute sur Subasic (75'). Dans le temps additionnel, le nouvel entrant Carrillo clôt le très bon match des monégasque de la tête (4-0, 92').
Mes notes :
Monaco : Subasic (6/10), Sidibé (6/10), Jemerson (5,5/10), Glik (6/10), Raggi (6/10), Boschilia (6,5/10), Bakayoko (7/10), Fabinho (6,5/10), Germain (8/10), Falcao (6/10), Silva (7/10)
Marseille : Pelé (5/10), Fanni (3/10), Rolando (5/10), Rekik (4/10), Sakai (4/10), Diarra (3/10), Vainqueur (3,5/10), Alessandrini (non noté) puis N'Jie (4/10), Thauvin (5/10), Gomis (3/10)
Mes Tops/flops
TOP, Bernardo Silva : le portugais était partout devant et il a fait la misère à la défense marseillaise. Passeur d'un magnifique ballon de l'extérieur du droit sur le but de Germain (29'), Bernardo Silva a mis sur les fesses Alessandrini, sorti quelques minutes plus tard parce qu'il prenait le bouillon. Rekik en a pris autant sur l'ensemble du match et a été inquiété sur chaque touche de balle du meneur de jeu monégasque. (8/10).
TOP, le duo Lopez-Thauvin : les deux seuls marseillais à surnager dans cette équipe. J'aurais pu rajouter Rolando qui ne déçoit pas cette saison, même si le patron de l'arrière-garde phocéenne a concédé quatre buts ce samedi. A la mi-temps, au micro de Canal+, Florian Thauvin déclarait vouloir fait honneur au blason de l'Olympique de Marseille, qualifiant la première période de l'équipe de honte. Un joueur qui mouille le maillot, tout comme la pépite Maxime Lopez. Seuls motifs d'espoir pour l'OM.
FLOP, Romain Alessandrini : Ailier puis défenseur, il a pris le bouillon par Bernardo Silva sur le deuxième but monégasque après avoir concédé le coup-franc transformé par Boschilia pour l'ouverture du score. Mais le bouillon, il l'a surtout pris par Rudi Garcia, qui l'a changé de poste à deux reprises en l'espace d'un quart d'heure de jeu puis l'a sorti juste avant le troisième but signé Germain. Pas de note pour lui, mais fallait le dire.
Le point positif : l'ambiance marseillais même après les deuxièmes, troisièmes et quatrièmes buts monégasques. Les supporters visiteurs n'ont pas lâché leur équipes, qui elle n'a pas réussi à s'accrocher à son adversaire.
コメント